Développement durable
L’éducation au développement durable
I. Aspect institutionnel
Le développement durable est adopté par le ministère chargé de l’Éducation nationale
dans son acception classique comme étant une démarche de rétablissement d’équilibres
dynamiques entre l’environnement, le monde social, l’économie et la culture. Partant de
cette définition fondée sur l’interaction entre ces différents domaines, l’éducation au
développement durable (EDD) est une éducation transversale, qui intègre les enjeux du
développement durable dans les nouveaux programmes d’enseignement de l’école
primaire et aux programmes d’enseignement disciplinaires du collège et du lycée général,
technologique et professionnel.
L’EDD croise explicitement les autres éducations transversales, dont l’éducation au
développement et à la solidarité internationale, l’éducation à la santé, les enseignements
artistiques et culturels.
Enfin, le parcours citoyen et le parcours santé sont particulièrement favorables à la prise
en compte des enjeux du développement durable.
II. Aspect scientifique
Les travaux de recherche et d’expérimentation sur l’éducation au développement durable
incitent vivement à intégrer dans les situations travaillées non seulement les savoirs
savants de référence mais aussi des savoirs vernaculaires et des savoirs d’expérience, à la
fois parce qu’il s’agit de reconnaître aux acteurs sociospatiaux une réelle compétence en
matière de développement durable et parce qu’il est essentiel de favoriser la mise en
relation des savoirs scolaires et des savoirs mondains (Bazin & Vilcot, 2007 ; De Haan et
al., 2000 ; Fortin-Debart, 2004 ; Tilbury et al., 2002 ; Wheeler & Perraca Bijur, 2000).
Selon ces recommandations, l’École, à tous les niveaux, devrait intégrer ces savoirs, ce
qu’impliquent aussi les circulaires qui invitent à travailler en relation avec des projets
locaux. En outre les mêmes travaux suggèrent, au regard des spécificités du
développement durable, d’introduire des contenus qui éduquent au doute, d’envisager
différents points de vue et donc la pluralité des pistes de solutions, d’oser débattre à
propos des valeurs qui sous-tendent des visions du monde, différentes et parfois
opposées, d’affronter des objets complexes. Le SCCC (2006) impose de doter chaque élève
de capacités à se construire sa propre opinion et à la mettre en question, à savoir évaluer la
subjectivité d’un discours, à participer de manière constructive à un débat ou encore à
mobiliser des valeurs dans sa vie sociale et professionnelle.
III. Aspects pratiques
La situation géographique de l’école est une chance pour l’étude de ce domaine : les
cultures, 1’Auxon, les éoliens sont autant de sujets d’étude concret et proche des élèves.
Le jardin pédagogique
Déjà évoqué dans la partie sur l’éducation à la santé, le jardin pédagogique remplit de
nombreuses fonctions. Il est source d’observations et d’expériences riches pour les élèves.
Le cyclisme et la randonnée
Dans une optique de mobilité douce, les pratiques du vélo et la marche à pied prennent
une place plus importante dans les séances d’activités physiques.
Les déchets
Sujet de réflexion mais aussi d’actions concrètes, la réduction des déchets se retrouvent
dans plusieurs opérations : l’utilisation de gobelets réutilisables, d’emballages carton, de
colle et de feutres rechargeables … L’évolution des pratiques sociétales et des pratiques
d’enseignement contribuent à cette réduction.
Le tri est également abordé au quotidien dans les classes : compost, papier…
L’art visuel et la technologie réutilise des objets et des matières destinés au rebus.
Les abeilles
En partenariat avec les apiculteurs Mr et Mme Verpaux, les élèves découvriront ces
insectes et l’importance des pollinisateurs dans notre environnement.
Les sorties scolaires et les interventions
Les sorties de proximité et les interventions d’acteurs au sein de l’école vont découvrir aux
élèves des aspects de la préservation de l’environnement : visite d’éoliennes, de station
d’épuration, de coopérative agricole…